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Troubles neurologiques

(Parkinson, Alzheimer, démence, sclérose en plaques, …)

Un trouble neurologique est un trouble du système nerveux. Des irrégularités structurelles, biochimiques ou électriques dans le cerveau, la moelle épinière ou d’autres cellules nerveuses peuvent provoquer toute une série de symptômes.

Il existe environ 600 troubles neurologiques tels que la démence, les tumeurs cérébrales, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Korsakov, la maladie de Creutzfeld Jacob, la maladie de Huntington, la sclérose en plaques, l’épilepsie, …..

Des études récentes montrent que le nombre de personnes atteintes de démence en Belgique s’élève à 200 000, dont 140 000 patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Si aucun traitement n’est trouvé pour ralentir la maladie d’Alzheimer, ces chiffres doubleront d’ici à 2030 et tripleront même d’ici à 2050.

Source : Fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer

Symptômes

Les symptômes dépendent du type de la maladie. Voici quelques symptômes qui peuvent apparaître :

  • paralysie
  • faiblesse musculaire
  • réduction de la coordination
  • tremblements, perte de sensibilité
  • confusion
  • douleur et altération de l’état de conscience

Les troubles neurologiques peuvent également entraîner des problèmes de déglutition, de mouvement, d’élocution ou de respiration.

Risque élevé de malnutrition

En raison des mouvements anormaux ou anarchiques et des tremblements dans la maladie de Parkinson (dyskinésie), l’augmentation de l’activité physique accroît la consommation d’énergie.
D’autre part, la dépression et les troubles de l’humeur peuvent avoir un effet négatif sur la prise alimentaire.
Les personnes atteintes de démence ne comprennent pas pourquoi et/ou comment manger et boire, ou elles ne veulent pas manger et boire, ou elles ne comprennent pas à quoi servent les couverts, elles s’étouffent souvent, ou elles ne veulent pas être aidées lorsqu’elles mangent et boivent. Ils oublient simplement de manger et de boire.
Les problèmes de déglutition, dus à la peur de s’étouffer, réduisent la consommation d’aliments et de liquides nécessaires.
Il est de plus en plus difficile pour les personnes atteintes de troubles neurologiques de manger et de boire de manière autonome, ce qui les expose à un risque accru de perte de poids et de déshydratation.

Solutions nutritionnelles et politique nutritionnelle

Des solutions nutritionnelles adaptées devraient permettre d’augmenter l’apport en protéines et en énergie.

L’objectif est de redonner à ces personnes le plaisir de manger. Il est important de donner de la vraie nourriture le plus longtemps possible et de stimuler davantage les papilles gustatives. En cas d’échec, un programme d’alimentation adaptée est mis en place. Il s’agit de special foods qui permettent aux personnes de manger et de boire sans s’étouffer.

En cas de troubles de la déglutition et de dysphagie, les repas et les boissons doivent avoir une texture appropriée (IDDSI 3 ou 4 pour la plupart), être servis à la cuillère, être petits et compacts et contenir de l’énergie et des protéines pour lutter contre la malnutrition. En outre, des mesures sont nécessaires pour faciliter au maximum la prise de repas (amélioration du goût et de l’odorat, ajustements posturaux, vaisselle adaptée, hauteur de la table, etc.)

En cas de troubles moteurs, cognitifs et sensoriels, il est difficile, voire impossible, de manger avec des couverts et sans aide. Pouvoir manger avec ses mains augmente l’autonomie, la confiance en soi, stimule l’appétit et prévient la malnutrition. La solution pour ces personnes consiste en des fingerfoods, enrichis et d’une texture lisse.